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Une pathétique vie...

6 septembre 2009

Où l’amitié rend aveugle.

Le monde est ainsi fait : même si certains d’entre nous rechigne à l’avouer, nous avons besoin des autres pour vivre et vivre heureux. Nous désirons au moins une personne toute dévouée à notre cause, à qui nous pouvons nous confier, raconter nos déboires, rires, s’amuser. Certains la trouvent en leur moitié, d’autres dans leur famille, d’autres chez un ami. Ce que personne ne se doute, lorsque cette formidable aventure commence avec l’autre, c’est que cette relation est extrêmement fragile, et pour la plupart du temps, se base sur des faux-semblants. On ressent le besoin de se faire aimer par cette autre personne et, consciemment ou non, nous forgeons sur l’image qu’elle a de nous. Les règles sont simples : nous savons ce qu’il faut faire, ce qu’il ne faut pas faire, nous savons ce qu’il faut dire et ce qu’il ne faut pas dire. Pour le reste, il suffit d’en profiter faussement. Au bout du compte, chacun y trouve son compte : l’un un ami parfait, l’autre une oreille attentive. Mais parfois, ce tableau inébranlable se fissure, sournoisement. Et les liens tressés avec application, se dénouent peu à peu, en une latente ironie. Et vous avez cette sensation amère d’avoir été trahi. Où vous êtes vous trompé dans votre choix ? Quand avez-vous choisi le mauvais chemin ? De nombreuses questions se bousculent dans votre tête. Le film de votre relation passe, et vous tentez d’y retrouver l’une de vos fausses manœuvres, l’une de vos maladresses. Mais au bout du compte, par couardise, vous ne pouvez vous empêcher de penser : tout est de sa faute.

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31 août 2009

Où la confiance apparait parfois comme obsolète.

Imaginons un monde où confiance rimerait avec vérité. Peut-on à ce point être déçu et se décevoir soi-même ? Je me savais garce. Car avouons-le, la personne parfaite n’existe pas. Qu’on le veuille ou non, au plus profond de nous subsiste cette partie indicible, dont la noirceur nous attire et nous effraie à la fois. La plupart d’entre nous se contente de l’ignorer, suivant précautionneusement les règles et les normes qui nous sont inculquées dès notre plus jeune âge. Mais parfois – ô malheureusement – nous échouons dans cette louable tâche et devenons mesquin, égoïste, méchant et plus encore hypocrite. Qui n’a jamais osé assainir dans son dos, un ami, un voisin, un frère, avant de lui trouver toutes les qualités possibles et de l’aimer plus encore ? Mais voilà. Il apparaît parfois que ces médisances remontent à la surface et blessent non seulement la personne concernée mais également notre égo, notre réputation de personne respectable aux yeux de tous. 


Et nous nous perdons dans des explications vastes et fastidieuses pour tenter de limiter notre implication et de modérer nos propos si injustement révélé. Et par-dessus tout nous cherchons l’ignoble traître qui nous a mit dans une telle situation. Car la vérité, cruelle, implacable, nous apparaît : la confiance si fragile, si délicate, dont nous étions l’objet par notre proche, à été mise en péril par un de nos confidents ; être en qui nous avions plongé notre propre confiance.


Alors quoi ? Sommes nous parvenus dans une époque où nos mots, nos pensées doivent soigneusement être pesés avant d’être distribués au gré de nos envies ? La confiance a-t-elle encore une véritable portée où sert-elle juste de combler un vide dans un dictionnaire ?

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